Hopopop ! Pape ou poulpe ?

Publié le par Bojemoï

Dépêche n°50

Date : le 19/03/09

 

Lien : http://www.golias.fr/spip.php?article1805

Aujourd’hui le Mouvement Œcuménique pour un Retour à l’Amour Licite (M.O.R.A.L) voudrait commenter l’actualité et souligner combien il est joyeux de voir que la quasi-totalité des français (53%) sont d’accord avec lui.

 

En effet, a l’heure où de nombreux commentateurs sataniques osent critiquer les paroles de l’infaillible suprême, le bon Benoit millésimé ; à l’heure où des archevêques autorisés à prononcer des excommunications dans le respect des principes fondamentaux de droit à la vie se font traîner dans la boue par des moralistes sans doute marxisto-satano-horriblo-hérético-riz-à-l’eau-communistes ; à l’heure où la société s’enfonce dans des abymes de joie profonde puisqu’il est écrit « heureux les réprouvés et les malheureux car ils seront les premiers chez nous » et que personne ne nous demande notre avis éclairé sur cette crise qui va bien nous arran… faire prier ; bref en ces heures graves, le mouvement voudrait revenir sur des paroles fondamentales de Notre Sacerdotal en chef, le 20/12/07 à StJean de Latran. Car nous sommes tous dans le mouvement de bons français et de bons chrétiens. Et nous en sommes fiers !

 

Tout d’abord, nous fûmes en joie d’entendre : « […] la laïcité est également un fait incontournable dans notre pays. Je sais les souffrances que sa mise en œuvre a provoquées en France chez les catholiques, chez les prêtres, dans les congrégations avant comme après 1905. Je sais que l’interprétation de la loi de 1905 comme un texte de liberté, de tolérance, de neutralité est en partie, reconnaissons-le cher Max G., une reconstruction rétrospective du passé. »


C’est vrai, c’est vrai ! En fait, nous avons souffert deux fois ! La première à la date de promulgation de cette loi inique sanctionnant un divorce entre l’Etat et nous alors que nous ne voulions pas ! Et la seconde en voyant des commentateurs oser, de plus en plus avec le temps, supposer que cette séparation avait été faite dans un souci de liberté et de tolérance ! Non, non, ce ne fut pas tolérant : La preuve, on nous a rejeté, nous, les gentils ! Comment oser appeler cela de la tolérance ?


Ensuite, poursuivant son propos, Notre Séminariste a ajouté : « C’est surtout par leur sacrifice dans les tranchées de la Grande guerre, par le partage de leurs souffrances, que les prêtres et les religieux de France ont désarmé l’anticléricalisme ; et c’est leur intelligence qui a permis à la France et au Saint Siège de dépasser leurs querelles et de rétablir leurs relations. »


Ah !!! Enfin on reconnaît que la Grande guerre sans nous n’aurait pas été la même ! Sans notre sacrifice, vous seriez toujours anti-cléricaux ! Car c’est vrai que  l’Eglise et les chrétiens ont toujours été en fer de lance de la lutte pour le sacrifice ! C’est évident ! D’ailleurs si le Bon Benoît espère canoniser Pie XII, c’est sans doute parce qu’il veut souligner son action sacrificielle entre 40 et 45 non ?

Et quand Saint Nicolas souligne notre intelligence, nous savons rester dignes, même si cela nous fait bien plaisir de voir que la gueuse république a su élire un homme aussi instruit.

 

Bien évidemment, ensuite, quand le Néo Scolastique a souligné que : «Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. », nous étions au septième ciel !


Car nous étions inquiets ! En effet, lors de son avènement, le grand homme avait très rapidement demandé la lecture dans les écoles de la lettre de Guy Mocquet, jeune communiste, au risque de voir ressurgir cette hérésie par effet de mimétisme si répandu chez les jeunes. Ensuite, il avait voulu que chaque écolier soit sensibilisé à la disparition d’un enfant lors de la Shoah, au risque de nous oublier, nous qui avions également tant souffert, avec Pie XII, de cette tragédie. Heureusement, aucune suite ne fut donnée à cette idée malencontreuse.


Mais nous ne sommes plus inquiets depuis ce discours car nous sommes sûrs maintenant que nous sommes prioritaires dans son esprit.

 

Et aujourd’hui, alors que notre vicaire en chef a tenu des propos contestés sur la relation entre préservatifs et sida, nous voudrions reprendre les paroles de Notre Sagace : « l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. » Et oui, soyons radicaux, c’est ce qui compte ! Interdire le préservatif, c’est radical pour la bonne cause !

Quelle cause ? Et ben, si tu meurs du sida parce que tu ne portes pas cet objet satanique, tu sacrifies ta vie dans le respect des bons principes !

Et en plus, comme dit le Nobel Suprême, ton « engagement est porté par l’espérance » ! C’est le spirituel qui te permettra de t’en sortir (c’est-à-dire que le jour du jugement dernier, ton espoir sera comblé) !


Alléluia, avec Benoit et l’immense (1m98) président, nous nageons dans la moralité saine, celle qui nous transcende, nous envoie au ciel, nous ressuscite dans la joie et fera de nous les élus pour les siècles des siècles.

Amen.

 

Vive le bain de siège,

Vive les élections de grands hommes

Vive la liberté de mourir en pig… croyants,

Le M.O.R.A.L.

Publié dans Evidences évidentes

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N
1- prétentieux<br /> 2- c'est bon les escalopes...
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L
Vive la capote et à bas la calotte!
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B
<br /> <br /> Exactement : Vive la carotte et à-bas l'escalope !<br /> <br /> <br /> Sinon, ma chère nekkonezumi, n'en doute pas, je suis "Superman avec une bouille incroyable !" (merci StContrepet) <br /> <br /> <br /> <br />
N
Tu oses prononcer le nom de Bendemort ? Aurais-tu par hasard une cicatrice en forme d'hostie sur le front?
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L
C'est bien de regarder un peu en arrière pour voir le chemin qu'on nous a déjà fait parcourir à coups de carottes et de bâton.
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